« L'homme préfère encore vouloir le néant plutôt que ne rien vouloir », disait Nietzsche. C'est ainsi qu'il expliquait le nihilisme, ce paradoxe de la vie qui se nie elle-même (ce que Freud appellera la pulsion de mort) : par la force de la volonté. Plutôt la volonté de mort que la mort de la volonté.
Traduisons : cela veut dire que l'homme essaie d'abord de faire le bien, certes ; mais s'il n'y arrive pas, il préfèrera encore nuire plutôt que de ne rien faire.
Ceci permet de comprendre l'existence des emmerdeurs (à l'encontre du principe grec selon lequel « nul n'est méchant volontairement »).