On passe sa vie à essayer de bien la remplir : avoir une carrière, plein d'argent, plein de distractions, etc.
Mais c'est une erreur.
Il faut au contraire vider sa vie au maximum, faire de la place pour de longs moments de néant et de rêverie. Alors seulement on est libre. Alors seulement on savoure véritablement la vie. C'est le paradoxe, que l'on peut énoncer en termes métaphysiques clinquants : l'être, et même la plénitude, jaillit du néant.
Carré blanc sur fond blanc, par Kasimir Malevitch