D’habitude, on adule les Bleus, et ces éloges, généralement fondés sur une appartenance géographique commune, voire sur une simple étiquette, sont aussi absurdes que le patriotisme (mais moins meurtriers).
Aujourd’hui, on déteste les Bleus, et je me rends compte que ce désamour est encore pire que l’autre sentiment.
Entre l’amour absurde et la haine absurde, je préfère encore l’amour absurde.