Tout de même,vous y allez un peu fort!
Bien que vos pensées vis a vis de l'écologie soient louables,dire qu'un forfait est "une atteinte à la vérité, et par ricochet à la justice et à l'écologie"...
En revanche je suis d'accord sur le principe du forfait-savamment calculé- encourage l'individu a augmenter sa consommation. Le téléphone est un bon exemple, de peur de dépasser ce qui est autorisé on prend un forfait un peu au dessus de notre consommation.Les forfaits sont calculés pour correspondre a un peu moins que la consommation moyenne (ils ont a leur disposition toutes les statistiques nécessaires).Avec plus d'heures de communication (ou d'options...) disponibles,autant augmenter sa consommation puisque de toute façon "c'est compris dans le forfait".
En revanche ,pour garder l'exemple du téléphone,mon humble expérience a plutôt montré le contraire. Nous autres, adolescents frivoles et avares de technologie ,savons très bien combien ils nous reste de crédit.
Enfin je ne vois pas en quoi "chaque consommation est coûteuse et polluante."

Chaque consommation est coûteuse et polluante dans la mesure où elle consomme (presque toujours) de l'énergie et que cette énergie est, aujourd'hui, majoritairement polluante.

Il est vrai que cette idée est un peu abusive (c'est d'ailleurs cet amalgame qui est critiquable dans le raisonnement des partisans de la décroissance pure et simple). Il y a même des activités humaines (et sans doute des consommmations) dépolluantes.

Dans le cas d'un appel téléphonique, c'est essentiellement l'électricité utilisée (nucléaire), l'usure de l'appareil, les frais de service et de maintenance de l'infrastructure. Je reconnais que c'est négligeable (mais les petits ruisseaux...).

Dans le cas du métro, ce sont les mêmes paramètres (électricité, usure du matériel). C'est déjà beaucoup moins négligeable.

Merci pour cette question pertinente qui donne une occasion de préciser les choses. Puissent tous les commentaires être aussi intéressants !

Attention pas de flatterie aux adolescent qui ont vite fait de prendre la grosse tête!J'en profite pour dire que c'est avec plaisir que j'ai découvert votre blog dont les posts qui témoignent de vos émotions et pensées du jour sont à la fois simples et agréables à lire!Avec de temps a autre une citation d'un philosophe qui nous permet,a travers une pensée de la vie "de tous les jours",de découvrir une oeuvre,une vision.A bien y réfléchir ce format correspond parfaitement aux ados qui semblent lire de moins en moins.Je déplore juste le manque de chaleur du blog,un peu rebutant jusqu'à la lecture de votre pensée du jour!
Pour revenir au sujet, demander en quoi chaque consommation est coûteuse et polluante était pour le moins provocateur.Je voulais juste dire que cette histoire de forfait est négligeable, et qu'en terme de pollution d'autres questions sont bien plus intéressantes! La première qui me vient a l'esprit est la suivante: pourquoi l' Etat n'appuie pas une relance verte? (ce qui se concrétiserait dans la création de nouveaux emplois dans le dvlpt durable).

Oui, je suis d'accord sur le côté négligeable : ce post sur le forfait est un peu du pinaillage.

L'essentiel serait, forfait ou pas, que les services proposés soient propres, un point c'est tout (et s'ils ne le sont pas, qu'ils soient taxés de manière à compenser).

Pour votre question : l'Etat appuie bien une relance verte, par de multiples dispositifs (fiscaux notamment). La question est de savoir si la méthode est la bonne et si l'effort est suffisant.

Je répondrai non aux deux questions : l'effort n'est pas suffisant au vu de l'urgence écologique ; la méthode n'est pas la bonne car au lieu de niches fiscales et d'incitation (trop souvent empochées par des "passagers clandestins", c'est-à-dire des agents qui bénéficient de la mesure alors qu'ils auraient agi comme ils le font de toute façon), il vaudrait mieux agir "négativement", en taxant la pollution. L'effet sur l'économie serait plus rationnel (pas de privilèges arbitraires à telle ou telle technologie) et surtout cela rapporterait de l'argent au lieu d'en coûter, différence essentielle à l'heure où la rigueur budgétaire est plus nécessaire que jamais (mais elle est toujours nécessaire)...

Oui,bien sûr,on pense directement aux "malus bonus" dans l'industrie automobile.L'Etat participe aussi en menant nombreuses études.Et aussi par des biais dont je n'ai même pas idée.
Je pensais plutôt à une relance verte de (plus) grande envergure,mais encore une fois je suis confronté à mon manque effarant de connaissance.